Aussi appelé leasing, le principe consiste, pour l’entrepreneur à choisir le matériel et le fournisseur, l’établissement financier qui accorde le crédit bail paie le fournisseur en conservant le titre de propriété.
Le matériel est loué à l’acheteur sous certaines conditions. Au terme de la location, le promoteur peut
rendre le matériel ou l’acquérir pour la valeur résiduelle (5 à 10% du coût total) ou renouveler le contrat de location pour la valeur résiduelle.
Les avantages
La possibilité, pour l’entreprise « locataire », d’assurer la totalité du financement de l’investissement, sans pour autant avoir à fournir d’apport personnel ;
Le matériel « loué » dans le cadre du crédit-bail n’est pas inclus dans le bilan, ce qui implique la possibilité, pour le « locataire » d’utiliser du matériel coûteux sans altérer son niveau d'endettement ;
Étant considérés comme des charges d’exploitation, les montants des loyers du crédit-bail sont déductibles de l'impôt sur les bénéfices ;
Chaque élément constitutif du contrat de crédit-bail demeure négociable, de la durée à la périodicité, en passant par le montant des loyers.
Les inconvénients
Ce mode de financement est souvent réservé aux entreprises pouvant justifier d’un historique d’activité car en général aucun différé de paiement n’est accordé à l’entreprise ;
Seuls les matériels susceptibles d’avoir un second marché (exemple : matériel de transport) sont admis. Les équipements trop spécifiques, difficiles à revendre en cas de retour chez le bailleur ne sont pas adaptés ;
Généralement, le montant investi dans un crédit-bail est nettement supérieur à celui engendré par un prêt bancaire puisque l'entreprise de crédit-bail retient sa rémunération sur la marge du loyer de la location ;
La palette de choix des biens/matériels : Elle n’est pas illimitée. Les entreprises de crédit-bail peuvent refuser d’acquérir un bien/matériel si elle juge qu’il est obsolète ou si elle estime qu’il sera difficile de le revendre au terme du contrat de location.